En présence de la Présidente de l'ONG russe Planète des espoirs.

Ozersk et son complexe nucléaire de Maïak produisait tout le plutonium de la guerre froide, et la ville est aujourd'hui une poubelle nucléaire. Le secret est tel qu'il a permis d'occulter, pendant près de trente ans, le premier accident nucléaire au monde : l'explosion en 1957 d'une cuve de déchets, suite à une panne du circuit de refroidissement. Le nuage radioactif avait alors affecté près de 300 000 personnes, sur 23 000 km². Vingt-deux villages avaient été évacués. Cinquante ans plus tard, les victimes et les "liquidateurs" attendent toujours de l'aide. D'autres sont irradiés jour après jour par les émanations des usines de retraitement d'uranium de Mayak. Et la population est sans défense.

Projection suivi d'un débat animé par Anne Rio avec Nadejda Kutepova, Présidente de l'ONG russe Planète des espoirs, défenseure russe des droits humains et aujourd'hui réfugiée en France. Depuis 2000, "La Planète des espoirs" a défendu les droits des victimes de l'exposition élevée à la radioactivité. Au cours des 15 dernières années, "La Planète des espoirs" a fourni des services d'aide juridique à plusieurs victimes. Nadejda et son association sont aujourd'hui poursuivis par la justice et accusé d'être des "agents de l'étranger".